Fragments ou nouvelles, récits ou poèmes, issus de multiples propositions, ces textes ont été écrits par les participants de mes ateliers d'écriture. Joyeuse lecture !
Sourderie - Episode 1
Daniel Leclercq
José a un vélo dans la tête.
Un petit vélo.Pas de petit-fils ou de petite fille pour le suivre,… quand il part de la rue « écoute s’il pleut » où il habite et va faire le tour du bassin de la Sourderie. Depuis le retour de vacances au Portugal, cett ...
Réfugiés dans la cabane
Sous la chaleur de la savane
Ils s'émerveillent tels des enfants
Devant le début du printemps.
Lentement s'avance la nuit
Peu à peu diminuent les bruits.
Sans retomber dans l'enfance
S'ouvrant à la transparence,
L'â ...
Elle est usée mais encore très belle. Elle est seule, comme abandonnée. Il a fallu une île inhabitée, une étendue d’eau pour mettre des distances avec un passé trop lourd et douloureux. Elle fuit. Loin. Loin des hommes, loin des cœurs. Loin, pour s’a ...
Un sacré bourrin, ce Papillon ! De son pas lourd de
percheron il traîne la charrue, entraînant à ses côtés le Paul et le Marcel.
Tous trois s’en vont retourner le champ des Esquiviaud. Ils cheminent
paisiblement. C’est l’automne, les arbres commen ...
Nous sommes le 13 Avril au matin mais sur la lande humide, c'est encore l'hiver. Les rideaux de brume ne se sont pas levés sur les eaux du loch qui baignent la
muraille nord. Mon époux lord Matthew est parti à l'aube à la chasse au renard.
Le son d ...
7 mares
En sortant du supermarché, complètement enserré dans le béton des immeubles, Vu Quang s’amuse toujours du panonceau : bienvenue aux 7 mares !
Y a-t-il jamais eu des mares autres que ces flaques qui remplacent trop souvent les pavés manquant ...
Ce matin, il y a ébullition... C'est dimanche. Les bruits de la maison qui s'éveille me le rappelle, papa prend son bain, j'entends le clapotement de l'eau dans la baignoire, maman déjeune au son d'Europe 1, les frangines dorment encore, et moi je ch ...
Temps de repos. Sieste imprévue et familiale. Mère et fille nous flottons entre veille et sommeil : douceur de cet espace transitoire. Se laisser aller, donner libre court aux pensées, aux rêveries, aux images spontanées. Le corps repose, lourd, dans ...
A l’automne
J’ai transformé mes trois pieds de lavandes en trois balais de cabinet.
Taille aride, mais espérance de vie, espérance de vitalité pour le printemps prochain.
Petits rameaux de bois sec telle la sécheresse des sentiments !
Petits pic ...
Celle qui caresse le front des enfants aux paupières lourdes de sommeil et veillent sur leurs rêves montant vers l’azur comme des papillons,
celle qui chante observant aurore et couchant embraser l’horizon, un horizon bleu comme l’océan, blanc comm ...
Adossée à la fenêtre qui laisse passer les bruits de la rue, mon regard a embrassé l’intérieur de cette pièce. Des fauteuils « crapaud » recouverts du même tissu vieillot et usagé que les rideaux ; ma grand-mère assise travaillant, cousant sur des ma ...
Celle qui, enfant non désirée, pris racine dans le ventre de sa mère en des temps de privations, de bombardements, de couvre-feu et de peur ;
Celle qui fut nourrie du pauvre lait maternel jusqu'à ce que la source en soit tarie ;
Celle dont le pain ...
L'objet était d'un blanc pur et inaltérable, de forme ovoïde, s'enorgueillissant d'une multitude de couleurs toutes plus douces à mes yeux les unes que les autres. Posé à plat sur le marbre froid et noir de la cheminée il était un signe. Un signe de ...
« Poli-chinelle, monte à l’échelle, casse un barreau et tombe à l’eau. Plouf ! ». Je passe ma tête par la fenêtre pour dire à Nathalie qu’elle arrête de chanter aussi fort. Elle me casse les oreilles et j’arrive pas à me concentrer. Elle est gentille ...
Avec ses cheveux frisés et ses taches de rousseur, on pourrait croire qu’il s’appelle poil de carotte. Mais non, ses parents l’ont appelé Noah. Il n’a pas de frères et sœurs. Aujourd’hui c’est la veille de son anniversaire. Demain, il aura 6 ans.
No ...
Celui qui touche pour la première fois la peau de son enfant, qui la caresse, qui la respire ; celui qui commande son kebab au camion ambulant avant l’ouverture des grilles pour le match ; celui qui, debout sur les pédales de son vélo, jette un coup ...
Alberto est invité à manger chez sa collègue ce soir. Il est heureux et angoissé à la fois : c’est la première fois qu’il sort après 20h. Il faut dire que son air de famille avec Quasimodo l’oblige à rester cloîtré chez lui à la nuit tombée, sous pei ...
Ce tube de Kalium, nom savant parmi tant d’autres, tube de granules homéopathiques parmi tant d’autres, m’accompagne tous les soirs sauf les mercredi et dimanche, depuis maintenant quatre mois. Il remplace Poumon Histamine, mon ex-compagnon du soir p ...
« Oui, j'ai dormi en Égypte...au musée archéologique du Caire »
Ce voyage en Égypte, nous l'avions rêvé depuis toujours et préparé depuis longtemps. Cependant, tout concourrait, dès le départ, à le rendre agaçant.
Notre première journée du séjour ...
Ces lieux où l'on a dormi ... Fragments brésiliens
Linda Da Costa
Voilà déjà plus de deux mois que je sillonne une infime partie de l’Est brésilien. A quelques jours de mon retour en France, une amie vient me rejoindre et nous découvrons ensemble de nouvelles perles précieuses dans cette immense boîte à bijoux qu’e ...
L’ange dit : La nuit est tombée, le souffle du dehors anime la paille fraîche
Le sonneur dit : Un couple apparaît au loin derrière une vieille charrette
Un mouton bêle : La femme pliée en deux gémit et s’arque boute
Le mendiant dit : Il lui faut u ...
Baralingeur à Oint sur Mer, attachiste à Bordotul, musardier à Arebeau, esclandrier à Aix les Airs, fumiste à Laboltouq, ensemblier à Courmège, par dessus tout, cerise sur le gâteau, polimenteur à Parimans, Rabat-langue à Château La Pompe, virager à ...
J’avais dix ans, et pas de vélo. C’était cruel et injuste. On m’en promit un pour Noël.
Un jeudi de décembre où je pénétrais par effraction dans l’atelier interdit de mon père, celui d’hiver à côté de la chaudière, je vis au sol une carcasse de cycl ...
Madame Simonet était une voisine de mes grands-parents maternels, Joseph et Eugénie, chez qui nous passions, avec régularité et un certain entêtement, toutes nos vacances d'été.
Tous trois habitaient depuis toujours le Cros Burtaud, minuscule hamea ...
Petits pas vers une écriture autobiographique, souvenir d’un lieu où j'ai dormi...
Caroline Giraud
Lors d’un séjour en Nouvelle-Calédonie chez un oncle et une tante qui avaient goûté à la vie en Outremer depuis de longues années, je garde un souvenir exceptionnel de moments passés avec mon frère sur l’Ile « la plus proche du paradis » , l’île ins ...
Claudine parlait toute seule, emportée par son tumulte intérieur. Marie-Pierre et Benjamin, ses compagnons d’escapade estivale avaient décidé de partir à pied… en pèlerinage ; et bien sûr, ils comptaie ...
Joseph ne parlait pas.
Il marchait, scrutant tout à tour les pierres à ses pieds, l’horizon à son matin.
"Ne suis pas les ânes, conduit-les !" Mieux vaut le conseil d’un père, qu’une prophétie sur Facebook.
"Ne pose pas de questions", avait dit l’ ...
Enfance tu danses dans la douceur, dans la chaleur, dans le bonheur
Enfance tu t’entoures de parents, grands-parents et autres enfants
Enfance tu te nourris de jouets, de dessins animés, de liberté
Enfance tu te plonges dans l’Océan, l’insouciant, ...
Nous nous rendons aujourd’hui dans les hautes Pyrénées, au lieu-dit « caramuerte », à la rencontre de Jean-Luc Valtone. Il y a deux ans que cet homme d’une quarantaine d’années a investi un cabanon abandonné à 1700 mètres d’altitude où il vit seul av ...
Quand je suis arrivé au bord de l’étang du Sarladais, y’avait des pêcheurs de l’autre côté mais je les ai pas calculé. J’ai laissé mon scoot et j’ai couru vers l’eau. Je l’ai tout de suite vue, d’abord la voiture puis sa tignasse blonde qui flottait. ...
Il y a l'odeur du troupeau
qui monte à l'alpage chaque matin
et celle en toute saison du feu dans les poèles.
...
Autour de ce hameau d'altitude
résonne en moi pour toujours
le son des clarines
e ...
Porté par le flot, saisi par le grondement souterrain de la rame qui approche, j’accélérais l’allure. Trop tard, elle partait alors que j’arrivais sur le quai.
Prochain train dans 6 minutes.
J’avais couru et pourtant j’avais tout mon temps.
Le p ...
Au temps de mon enfance, on se déplace à pieds, il n'est pas possible d'être pressé.
Dans mon enfance, les légumes se cultivent au jardin, les pommes sont des fruits d'automne et les cerises ceux de l'été.
Au cours de mon enfance, le confort est ar ...
Jeannot, non, ce n'est pas le lapin, mais son gardien. c'est le garde-chasse qui protège la forêt contre ses prédateurs. Les animaux de la forêt le connaissent bien. Les lapins, les oiseaux, les écureuils se cachent quand ils le voient arriver, mais ...
8 h - Carabin s'est habillé pour sortir. Il caresse son chat le seul compagnon à qui il puisse se fier. Le chat miaule : "Non, il n'y a plus rien à manger. Plus d'argent".
9h - Il va à la faculté de médecine, où il redouble sa 3e année. Comment étu ...
Certains pensent que l'on n'a qu'une vie . On a même fait des expressions : "on n'a qu'une vie, hein, faut en profiter"...."profites-z-en, on ne vit qu'une fois..."
Quelle chance ils ont.
Ils ne se rappellent de rien.
De leurs vies, de leurs mort ...
Je me demande bien ce qu'il est venu faire là ce zigue. Depuis trois ans on fait équipe et je ne comprends toujours pas. L'est pas des nôtres, je le sens.
Il parle pas, il reste jamais boire un coup quand on a fini. Et puis il cause pas. Il n'est pa ...
Elliptique ustensile à bouche-amuse. Dans un ovale parfait, elle affiche charme et rondeur. Emplie de féminité par ses courbes graciles, élégante et voluptueuse, elle est conviée à tous les palais, des plus escarpés aux plus délicats. Son cuilleron, ...
Il y a en premier lieu, un bruit des tramways grinçant et tintinnabulant ;
Il y a des tiroirs mystérieux que j’inventoriais sans vergogne et des tas d'échantillons d'étoffes multicolores que je manipulais avec ravissement
Puis, il y a un jardinet q ...
Charles Baudelaire m'a dit : "Laisse ton âme divaguer dans le brouillard, ton stylo va suivre."
Charles Baudelaire me disait parfois : " J'ai joué avec le spleen avec tant de plaisir... jusqu'au jour où il m'a engloutie."
Charles Baudelaire me co ...
A mon tour, je veux te serrer,
T’attacher avec ce ruban bleu,
Sur la terre t’enrouler avec le bleu du ciel
Pour ne plus me quitter
N’avoir plus à revenir
C’est moi, ce serpent
Qui s’enroule autour de ta vie.
Ma vision du ciel
Ne prête pas s ...
Il avait beaucoup plu en ce début d'automne aux journées encore chaudes et la végétation s'était comme défoulée, lançant bien haut ses ramifications, telles de grands bras menaçants décidés à envahir toutes choses comme s'ils voulaient les digérer. ...
Décembre 1981 - Il fait très chaud ; ils sont en vacances à Mombassa et c'est l'heure de la sieste. Le temps semble s'être arrêté dans le hall du petit hôtel dont le silence est seulement troublé par le bruit des pales d'un ventilateur ; le soleil ...
Tes bras me manquent
Ton odeur au creux de ton cou
Cette certaine assurance
Cette fierté reconnue
Et ton sourire maladroit
Ton regard, ta patience
Ton aisance
Les plus belles paroles
Et cette beauté touchante
Délicates attentions
Prudence e ...
Passe, passe le temps, mais il n'est jamais trop tard, même s'il n'y en a plus pour très longtemps.
Un morceau de métal blanc, brillant, rectangulaire. De chaque côté se rattachent et s’échappent deux lanières de cuir noir qui se rejoignent et se fi ...
Quand les regards s’apprivoisent et que le silence se fait
Quand la douceur se conjugue avec tact et délicatesse
Quand le Nord ne s’affiche plus sur la boussole des sens
Quand l’émotion est si ténue que toutes palabres seraient injure
Quand le rh ...
Je ne suis pas le poème, peut-être le tam-tam.
Si j’étais un poète, je dirais combien m’émeut
Le lever du soleil, la tombée de la nuit,
La fleur qui s’ouvre au jour et celle qui se fane,
La grâce d’un enfant et tes yeux malicieux.
Je ne suis qu’ ...
Jocelyne avait toujours méprisé son signe astrologique : Poissons, ascendant poissons ! Elle détestait. D’abord, elle n’aimait pas le poisson, ni les crevettes, ni les mollusques divers sortis de mer. Dégueulasse ! Un goût fadasse, une odeur de marée ...
Il y avait eu cette urgence à vider la maison. Elle n’avait pas vraiment compris pourquoi et d’ailleurs elle n’avait pas eu à l’esprit de poser la question. Quand son oncle lui téléphona, l’informant que ses cousins seraient eux aussi présents, elle ...
Il lui sembla sentir sur elle le regard de la statue du Cupidon joufflu et enjoué auprès duquel elle avait recherché réconfort. Elle avait choisi cette table sous les ombrages des tilleuls majestueux qui laissaient filtrer une verte lumière rafraich ...
Oignon , mon bel oignon quel est ton mystère?
Objet de mes fantasmes il me faut te déshabiller couche après couche.
De ta pelure cuivrée et sèche qui craque à la fin de l'hiver jusqu'aux plus fraîches de tes entrailles. Le chemin sera long et je pr ...
Chuchotis, roulis,
murmure de l'Ombre,
par les herbes et les fruits de ses bordures amies.
Son voyage promesse...
M'inviter à sa danse transparente
à sa caresse …
Son grain doré !
Mémoire de la pierre et de la terre
en mots cristallins ...
Se ramener à son intériorité par cette harmonie verdoyante.
Roucouler de ce moment solitaire, les yeux dans l'infini, bercer ce mouvement incessant des nuages et se suspendre à rêver.
Quel est ce fou irrédié par sa foutue fougue ?
Tel un têtard so ...
Regarder l'ombre, écouter l'Ombre, laisser... couler l'Ombre, manger les moutons, se promener les nuages, parler les enfants et... sentir la paix environnante... la chaleur, la moiteur, l'humidité... frissonner, avoir chaud... profiter des contrastes ...
Un jour, ma main gauche a décidé d’ignorer ma main droite.
Comme ça, du jour au lendemain, sans crier gare.
Et oui c’est elle qui a décidé !.. Et oui ! Elle en avait assez d’être toujours de côté : jamais utilisée, celle qui ne fait pas, celle qui ...
En pointillé je suis à moi même. Le temps s’allonge en heures lascives et cruelles.
Je suis.
L’arbre ne se soucie pas de la feuille de l’automne, la feuille ne sait pas qu’il est bien tard.
Comment peut-on créer la vie et chérir ses enfants si l’é ...
Dans la réalité, donc, il le découvre, cette fourmi minuscule qui court fébrilement sur le dos de sa main ne ferait qu’une bouchée du gros mouton stupide qui broutait tout à l’heure et broute sûrement toujours mais qui, enfin inutilement rendu au mon ...
Pactole inéstimable, crédit vital, expérance infinie
Inconsciente jeunesse
Le savoir ne vient que lorsque le meilleur s'en est allé
Le trésor s'épuise lentement, inexorablement
La fougue l'a brûlé
L'impatience érodé
La convoitise et l'ambition ...
La douce chaleur de l’été commençant m’enveloppa et je me félicitais d’avoir accepté une fois de plus d’accompagner mes parents dans cette partie du Morbihan que j’appréciais de plus en plus. En fermant les yeux, le clapotis des vagues me parvenait ...
Ce matin, vous n’avez rien à écrire et à dire d’ailleurs
Une partie de cache-cache commencée avec les mots depuis si longtemps déjà
Vous êtes habitués
Yeux bandés, mains à tâtons aujourd’hui cela ressemble à colin-maillard
Vous tombez sur RIEN ...
Ça y est, je me lance : il s’agit de PRENDRE UNE RESOLUTION.
Je commence par PRENDRE, c’est un mot si vaste... quelques précisions s’imposent.
Je prends donc l’itinéraire du dictionnaire, pas bien compliqué, c’est tout balisé.
Ça commence d’abord ...
La cloche de l'école a sonné, les enfants se rangent les uns derrière les autres.
En un instant la placette est noire de monde : les papas et les mamans ont les
bras chargés d'impers, de k-way rose, de parapluies kitty car la pluie a remplacé
le c ...
Dans la pénombre, il a l'air endormi, en réalité il rêve tout éveillé. Il n'aime pas
la froideur du monde dans lequel il vit, donc il a décidé que chaque nuit il
s'inventerait un monde tout à lui. C'est le soir de Noël, il est seul, ce monde
nouve ...
Elle m'a demandé ce que je voulais boire. J'ai répondu « un sirop, mademoiselle». Mais cela n'a pas suffit. Il a fallu préciser, expliciter. Citron ? Framboise ? Ou peut-être quelque-chose de plus exotique, ananas ? Fruit de la passion, noix de coco ...
Mon père se prénommait Louis. Alphonse de son deuxième prénom. Je ne l'ai pas connu longtemps puisqu'il a disparu quand j'avais cinq ans, terrassé par une violente grippe contractée en Chine. Il s'y rendait deux fois par an, pour le compte de la Comp ...
Dit-on Concerto au singulier et concerti, sans "s", au pluriel ? Le mot s'il vient de l'italien l'autorise, mais avez-vous jamais entendu concerti ? Ah les mots, entrelacs de lettres, entre lacs de l'être. Il suffit d'en changer une ou tout simplemen ...
Longtemps je me suis censurée, je ne pouvais pas, je ne savais pas. Un champ stérile.<
Je réduisais mon énergie créative à l’écriture de cartes postales ou à de longues lettres à mes amis dispersés : Internet et les portables n’existaient pas. Encor ...
Le jardin du château de Courbeville, esplanade policée, est en surplomb d’un mur vertigineux situé Nord Est.
Hors les murs, un frêne dépasse ce mur d’enceinte. Un quart de sa hauteur est visible de l’esplanade.
Quand le regard plonge par-dessus le ...
Elle a parcouru les allées du jardin des tropiques
Respirée la paix des plantes exotiques
Le souffle affolé par la chaleur climatique
Elle se repose enfin dans ce coin magique
La promesse de l’ombre et de la lumière enlacée
Le sentiment de solit ...
Des nuages naviguent dans la nuit,
Lecture nostalgique comme un lâcher du nid
Libre de louvoyer entre la lumière
Des lampes à l’éclairage naguère
Nourrissent l’ombre des noctambules
Nerveux sous leurs pas nocturnes
Au loin pointe le nez
De l’a ...
Deux cercles à la surface de l’eau irisée
Le soleil scintille transperçant l’impalpable
L’âme fuit dans la nuit des eaux profondes
L’autre tombe dans ce reflet, transformé. ...